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sécurité courses cyclistes |
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Écrit par Michel Leblanc
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-------------------------Cyclisme en Rhône-Alpes N°43- Février 2009 - 13
AUTORISATIONS PREFECTORALES, ORGANISATION ’’
EPREUVES SUR ROUTE ’’
A la suite de l’incident survenu sur le département du Rhône (refus d’autorisation préfectorale
de diverses épreuves en 2008), une réunion de concertation, sur demande du CR, s’est tenue
le 2 décembre à la Préfecture du Rhône, à laquelle assistaient : les responsables du Service de
la Règlementation et de la Sécurité de la Préfecture du Rhône et de la Sous Préfecture de
Villefranche, les représentants de la Gendarmerie Nationale, les représentants du Département
du Rhône en charge du dossier, B ADAMIAK, Président du Comité du Rhône, A COLOMBANI,
Président de la Commission Sécurité du Comité Rhône-Alpes, J BURDIN, Secrétaire Général
du Comité Rhône-Alpes, représentant le Président M CALLOT.
Après avoir rappelé les circonstances dans lesquelles la Préfecture a été amenée à refuser
l’autorisation de 3 épreuves FFC sur le département, il s’avère qu’il y a eu divergence de vue
sur l’appellation « usage semi-privatif » s’appliquant aux épreuves cyclistes sur route, entre les
Services de la Préfecture et le Conseil Général du Rhône, cette notion n’ayant pas pour eux, la
même portée en terme de sécurisation, ce qui a amené la Préfecture à donner une réponse
négative.
Suivant lettre du Département du Rhône , il est indiqué que « désormais, la privatisation
complète de l’itinéraire emprunté par la course est généralisée, un arrêté départemental
édictant l’interdiction de circuler sur le circuit sera pris, les déviations devant être mises
en place aux soins et frais des organisateurs. Cette solution permet de sécuriser les
parcours et de répondre à la demande des organisateurs, tout en laissant à leur charge le
soin d’en assurer la mise en oeuvre et la responsabilité de la fermeture des voies à la
circulation publique » .
Ce que l’on doit retenir de cet échange, qualifié de constructif, c’est qu’il n’y a pas volonté de
nuire de part et d’autre, à la pratique sportive cycliste sur route ; cependant, nous avons bien
relevé que la concertation, avec toutes les instances concernées, et en particulier avec les
forces de Police et Gendarmerie, est un préalable indispensable.
Il convient donc dorénavant, que les organisateurs, lors de la mise en place d’une épreuve,
prennent contact (si ce n’était déjà fait) avec la Police locale ou la Gendarmerie territorialement
compétente, afin de leur présenter l’itinéraire retenu et leur exposer les mesures sécuritaires qui
ont été prises, pour assurer le bon déroulement de l’épreuve, cela, avant même la transmission
de la demande d’autorisation à la Préfecture.
Cette mesure devrait s’appliquer à l’ensemble des départements rhônalpins et non au seul
département du Rhône ( si toutefois ce n’était pas une pratique généralisée) ; nous avons en
effet tout intérêt à privilégier ce niveau de relation qui devrait contribuer à la pérennisation de
nos épreuves cyclistes sur route .
Le Secrétariat Général.
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